Un jour, tu comprends qu’avoir mal est tout à fait légitime et profondément humain. Que la douleur n’est pas une faiblesse, mais une expression de ta capacité à ressentir, à aimer, à espérer. Ce jour-là, tu cesses de vouloir fuir ce qui te blesse et apprends, au contraire, à accueillir ta peine avec douceur et patience.
Car c’est en lui offrant cet espace que tu commences à te comprendre toi-même. En écoutant ce que ta douleur te murmure, tu découvres les besoins que tu avais ignoré,les blessures que tu avais enfouies, et les vérités que tu n’avais pas encore osé affronter.
Puis, un moment arrive, où la conscience s’éclaire. Tu réalises que cette souffrance n’a jamais été une fin en soi, mais un passage. Un passage nécessaire pour te reconnecter à toi-même, pour grandir, pour transformer l’ombre en lumière.
Ce jour-là, tu sais que la peine, aussi intense soit-elle, n’est pas éternelle. Qu’elle n’est pas une prison, mais un chemin. Et que sur ce chemin, tu apprends à te reconstruire, à te réinventer, et à renaître, plus fort(e), plus clair(e), plus aligné(e) avec la vie que tu mérites.
Alors tu marches, non plus en luttant contre la douleur, mais en l’acceptant comme une compagne temporaire, une guide qui, elle aussi, finit par te laisser lorsque son rôle est accompli.
Charlotte Cellier
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